vendredi 26 février 2016

Contre révolutions


NOUS NOUS APPRÊTONS À NE PAS COMMÉMORER UN TRISTE ANNIVERSAIRE. Le genre de date que l'on préfère oublier. Ces sombres événements que l’on dilue dans l’éclatante beauté des grandes causes...

C’était il y a 220 ans. Un 28 février. Aux Lucs-sur-Boulogne, petits villages de la Vendée militaire désignés pour subir les représailles des troupes républicaines. Dans les maisons, des vieillards, des femmes et des enfants. Il fallait économiser les cartouches. Alors, on massacra à la baïonnette. Il fallait aussi économiser les efforts. Alors, on enferma les survivants dans la chapelle Notre-Dame. Et on y mit le feu. Au total, 564 victimes dont une centaine avaient moins de sept ans. Aucune capture à se reprocher. Un soldat écrira, après la tuerie : « aujourd'hui, journée fatigante mais fructueuse. Pas de résistance. Nous avons pu décalotter à peu de frais toute une nichée de calotins. Nos colonnes ont progressé normalement ». Infernales colonnes.

Des Lucs à Soljenitsyne


Histoire ancienne, erreur de jeunesse, nous dit-on. Mais il n’est jamais bon de s’asseoir sur les morts d’hier. Surtout quand ils ont quelque chose à nous dire de la folie des hommes. Laquelle n’est jamais trop ancienne. « C'est le rôle de chaque génération de recueillir ce que la tradition détient de sages leçons, d'énergies accordées, pour en ensemencer les réalités futures », écrivait le vendéen Jean Yole. Sans nostalgie pour l’ancien régime, ni candeur pour le nouveau, gardons en mémoire les atrocités dont sont capables les hommes, au nom des causes qu’ils croient justes. Car ce mal peut frapper encore. La pire comme la meilleure des âmes, la pire comme la meilleure des causes. Pour peu que les idées prennent le pas sur la vie, comme elles aiment tant à le faire.

En 1993, l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne est venu inaugurer le mémorial des Lucs-sur-Boulogne. Il souligna à cette occasion combien toutes les révolutions (de la France à la Russie soviétique), sous leurs parures romantiques, « ruinent le cours naturel de la vie, annihilent les meilleurs éléments de la population en donnant libre champ aux pires ». A ceux qui cultivent le fantasme de la remise à plat, Soljenitsyne répond qu’il serait « bien vain d’espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine ». Avec lui, nous voulons croire que « l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, sans sauvagerie généralisée ». Même en ce siècle où les nouvelles révolutions se jouent sur le terrain de la pensée, « il faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui ». Coups de baïonnette dans l’eau ? Qu’importe. Il en va de la cohérence de nos actions. Car il est une chose pire que la défaite : le reniement.

Joseph Gynt
Publication originale : Cahiers libres, 18 février 2014.

dimanche 1 novembre 2015

Mort et dignité : le combat fallacieux de l’ADMD


"En ce temps-là, la vieillesse était une dignité ; aujourd'hui, elle est une charge."  (Chateaubriand)

Depuis mille ans, le 2 novembre est le jour des morts. Désormais, il est aussi la « journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité ». L’ADMD, association éponyme, poursuit sa campagne de communication pro-euthanasie en organisant une centaine de manifestations dans toute la France.

Moi aussi, petit catho amoureux de cette chienne de vie, je revendique un droit à mourir dans la dignité. Tard et sans souffrir, si possible. Et si cette coupe m’est destinée, qu’il me soit donné la force de la boire avec orgueil, jusqu’à la lie. Tout en craignant plus la douleur que la mort, je refuse de faire de mon état physique ou mental l’étalon de ma dignité, ou de mon  indignité à vivre. Question de fierté. De liberté, aussi.

« Comment peut-on se dire libre et maître de son destin si l’on ne peut éviter la déchéance ? », se demande l’écrivain Michel Lee Landa, dans le texte fondateur de l’ADMD. Remarque pertinente, qui fausse pourtant le raisonnement dès le départ. Car après tout, peut-on davantage se dire libre et maître de son destin sans avoir choisi de naître ? Me dire le capitaine de mon âme n’a eu aucune incidence sur ma croissance ni sur le creusement de mes premières rides. Sans encore parler de foi, je peux reconnaitre que ma déchéance, comme mon avènement, relèvent du mystère. Or je ne peux être maître que de la part qu’il m’est donné de maîtriser.

lundi 28 septembre 2015

Du rôle de l’Etat (Charles Péguy)


« Les intellectuels modernes, le parti intellectuel moderne a infiniment le droit d’avoir une métaphysique, une philosophie, une religion, une superstition tout aussi grossière et aussi bête qu’il est nécessaire pour leur faire plaisir… Mais ce qui est en cause… c’est de savoir si l’État moderne a le droit et si c’est son métier… d’adopter cette métaphysique, de se l’assimiler, de l’imposer au monde en mettant à son service tous les énormes moyens de la gouvernementale force.

Quand donc aurons-nous enfin la séparation de la métaphysique de l’État.

Quand donc nos français ne demanderont-ils à l’État et n’accepteront-ils de l’État que le gouvernement de valeurs temporelles ? Ce qui est déjà beaucoup, et peut-être trop. »


Charles Péguy,
Situation faite… Part intellectuel, 1906

lundi 21 septembre 2015

Mystique et politique (Charles Péguy)


« Tout commence en mystique et finit en politique. Tout commence par la mystique, par une mystique, par sa (propre) mystique et tout finit par de la politique. La question, importante, n’est pas, il est important, il est intéressant que, mais l’intérêt, la question n’est pas que telle politique l’emporte sur telle ou telle autre et de savoir qui l’emportera de toutes les politiques. L’intérêt, la question, l’essentiel est que dans chaque ordre, dans chaque système la mystique ne soit point dévorée par la politique à laquelle elle a donné naissance.

En d’autres termes il importe peut-être, il importe évidemment que les républicains l’emportent sur les royalistes ou les royalistes sur les républicains, mais cette importance est infiniment peu, cet intérêt n’est rien en comparaison de ceci : que les républicains demeurent des républicains ; que les républicains soient des républicains. Et j’ajouterai, et ce ne sera pas seulement pour la symétrie, complémentairement j’ajoute : que les royalistes soient, demeurent royalistes (…).

Notre première règle de conduite, ou, si l’on préfère, la première règle de notre conduite sera donc, étant dans l’action, de ne jamais tomber dans la politique, c’est-à-dire, très précisément, suivant une ligne d’action, de nous défier, de nous méfier de nous-mêmes et de notre propre action, de faire une extrême attention à distinguer le point de discernement, et ce point reconnu, de rebrousser en effet à ce point de rebroussement. Au point où la politique se substitue à la mystique, dévore la mystique, trahit la mystique, celui-là seul qui trahit la politique est aussi le seul qui ne trahit pas la mystique (…).

La politique se moque de la mystique, mais c’est encore la mystique qui nourrit la politique même.

Car les politiques se rattrapent, croient se rattraper en disant qu’au moins ils sont pratiques et que nous ne le sommes pas. Ici même ils se trompent. Et ils trompent. Nous ne leur accorderons pas même cela. Ce sont les mystiques qui sont même pratiques et ce sont les politiques qui je le sont pas. C’est nous qui sommes pratiques, qui faisons quelque chose, et c’est eux qui ne le sont pas, qui ne font rien. C’est nous qui amassons et c’est eux qui pillent. C’est nous qui bâtissons, c’est nous qui fondons, et c’est eux qui démolissent. C’est nous qui nourrissons et c’est eux qui parasitent. C’est nous qui faisons les œuvres et les hommes, les peuples et les races. Et c’est eux qui ruinent.

C’est pour cela qu’il ne s’agit point qu’ils nous regardent comme des inspecteurs (comme eux-mêmes étant des inspecteurs). Il ne s’agit point qu’ils nous examinent et nous jugent, qu’ils nous passent en revue et en inspection. Qu’ils nous demandent des comptes, eux à nous, vraiment ce serait risible. Tout le droit qu’ils ont, avec nous, c’est de se taire. Et de tâcher de se faire oublier. Espérons qu’ils en useront largement. »


Charles Péguy,
Notre jeunesse, 1910

lundi 14 septembre 2015

L’argent, seul devant Dieu (Charles Péguy)


« Le monde moderne a fait à l’humanité des conditions telles, si entièrement et si absolument nouvelles, que tout ce que nous savons par l’histoire, tout ce que nous avons appris des humanités précédentes ne peut aucunement nous servir, ne peut pas nous faire avancer dans la connaissance du monde où nous vivons. Il n’y a pas de précédents. Pour la première fois dans l’histoire du monde les puissances spirituelles ont été toutes ensemble refoulées non point par les puissances matérielles mais par une seule puissance matérielle qui est la puissance de l’argent. (…) Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et toutes les autres puissances matérielles ensemble et d’un seul mouvement et d’un même mouvement ont reculé sur la face de la terre. Et comme une immense ligne elles ont reculé sur toute la ligne. Et pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul en face de l’esprit. (Et même il est seul en face des autres matières.)

Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu.

L’instrument est devenu la matière et l’objet et le monde. De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n’en est pas digne. Elle vient de l’argent. Elle vient de cette universelle interchangeabilité (…). Le monde moderne n’est pas universellement prostitutionnel par luxure. Il en est bien incapable. Il est universellement prostitutionnel parce qu’il est universellement interchangeable. Il ne s’est pas procuré de la bassesse et de la turpitude avec son argent. Mais parce qu’il avait tout réduit en argent, il s’est trouvé que tout était bassesse et turpitude.

Je parlerai un langage grossier. Je dirai : Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est le maître du curé comme il est le maître du philosophe. Il est le maître du pasteur comme il est le maître du rabbin. Et il est le maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre.

Le monde moderne a créé une situation nouvelle, nova ab integro. L’argent est le maître de l’homme d’Etat comme il est le maître de l’homme d’affaires. Et il est le maître du magistrat comme il est le maître du simple citoyen. Et il est le maître de l’Etat comme il est le maître de l’école. Et il est le maître du public comme il est le maître du privé. Et il est le maître de la justice plus profondément qu’il n’était le maître de l’iniquité. Et il est le maître de la vertu plus profondément qu’il n’était le maître du vice.

Il est le maître de la morale plus profondément qu’il n’était le maître des immoralités. »


Charles Péguy,
Note conjointe sur M. Descartes, 1914

lundi 7 septembre 2015

Sur le pouvoir des journalistes (Charles Péguy)



« On conduit aujourd’hui les lecteurs comme on n’a pas cessé de conduire les électeurs. Beaucoup de journalistes, qui blâment avec raison la faiblesse des mœurs parlementaires, feraient bien de se retourner sur soi-même et de considérer que les salles de rédaction se tiennent comme les Parlements. Il y a au moins autant de démagogie parlementaire dans les journaux que dans les assemblées. Il se dépense autant d’autorité dans un comité de rédaction que dans un conseil des ministres ; et autant de faiblesse démagogique. Les journalistes écrivent comme les députés parlent (…).

C’est le jeu ordinaire des journalistes que d’ameuter toutes les libertés, toutes les licences, toutes les révoltes, et en effet toutes les autorités, le plus souvent contradictoires, contre les autorités gouvernementales officielles. “Nous, simples citoyens”, vont-ils répétant. Ils veulent ainsi cumuler tous les privilèges de l’autorité avec tous les droits de la liberté. Mais le véritable libertaire sait apercevoir l’autorité partout où elle sévit ; et nulle part elle n’est aussi dangereuse que là où elle revêt les aspects de la liberté (…).

Le véritable libertaire se gare des mouvements officieux autant que des gouvernements officiels. Car la popularité aussi est une forme de gouvernement, et non des moins dangereuses (…).

Quand un journaliste exercé dans son domaine un gouvernement de fait, quand il a une armée de lecteurs fidèles, quand il entraîne ces lecteurs par la véhémence, l’audace, l’ascendant, moyens militaires, par le talent, moyen vulgaire, par le mensonge, moyen politique, et ainsi quand le journaliste est devenu une puissance dans l’Etat, quand il a des lecteurs exactement comme un député a des électeurs, quand un journaliste a une circonscription lectorale, souvent plus vaste et beaucoup, plus solide, il ne peut pas venir ensuite nous jouer le double jeu ; il ne peut pas venir pleurnicher. Dans la grande bataille des puissances de ce monde, il ne peut pas porter des coups redoutables au nom de sa puissance et quand les puissances contraires lui rendent ses coups, dans le même temps, il ne peut pas se réclamer du simple citoyen. Qui renonce à la raison pour l’offensive ne peut se réclamer de la raison pour la défensive. »



Charles Péguy, De la raison, 1901.

samedi 5 septembre 2015

Péguy au chant d'honneur



« Halluciné d’amour,
Cœur fou, cœur sage,
Guériras-tu un jour
de cette rage »[i]


5 septembre 1914. Un mois après la déclaration de la guerre, près de Meaux, une brigade marocaine tente vainement de s’emparer d’une colline allemande. Le 271e régiment d’infanterie est envoyé en soutien. Mission sacrifice. Un lieutenant se lève pour exhorter ses troupes. Il court d’un homme à l’autre. « Tirez, tirez nom de Dieu ! » Il tombe. Charles Péguy est mort.

Loin de la Marne… Loin de la guerre… Je flâne à Paris, au hasard des rues qui tombent du Panthéon. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », assure son fronton. Ce n’est pourtant pas là que je le trouverai. Sans me soucier du siècle écoulé, je crois l’apercevoir, déboulant de sa librairie, au n°8 de la rue de la Sorbonne. Petit homme. Barbu dans un costume sombre. Les sourcils froncés, comme pliants sous le poids des humeurs. A tous les coups, il rumine quelques déceptions à l’encontre de ce traître de Jaurès. Il le croyait socialiste, il n’était que politique. La peste soit de ces valets du compromis ! Vive la mystique ! Ou bien est-ce contre ses prétendus amis qu’il rage, ceux qui ne veulent plus verser un centime pour la survie des Cahiers de la quinzaine ? A moins qu’il ne vienne d’apprendre, par quelque mystère, que cette guerre que l’on dit imminente, sera celle qui le fera mourir. Une mort au front et en plein front, comme il se doit. Au champ d’honneur et debout, comme il a vécu. Il le sait et l’écrit : « celui qui est désigné doit marcher. Celui qui est appelé doit répondre. C’est la loi, c’est la règle, c’est le niveau des vies héroïques »[ii].

Péguy sait bien ce que font à la chair de l’homme, les balles crachées du canon. Mais il sait encore mieux ce que fait le déshonneur à l’âme. Il est soldat et mène son combat depuis le lycée d’Orléans et l’Ecole normale supérieure. Depuis l’affaire Dreyfus, où il voulu, avec son ami Bernard-Lazare, sauver non pas l’honneur bafoué du capitaine, mais celui, moribond, de la France. Il conduit sa charge depuis les bancs socialistes et contre les bancs socialistes, depuis les bancs chrétiens et contre les bancs chrétiens. « Aucun parti, de droite ou de gauche, ne saurait l’annexer, car s’il n’arrête pas de prendre parti, il ne se situe pas au niveau des partis, écrit Bastaire, son meilleur biographe. La pétrification partisane, commode pour les pensées médiocres et les actions aveugles, relève de cette politique qu’il dénonce. Pour lui, le monde est chaque matin à inventer. Face à l’inattendu, l’homme vivant est celui qui, porté par l’espérance, ne cesse d’engendrer du nouveau. C’est cela en fin de compte, la mystique : une création permanente »[iii].

Face à lui, hier comme aujourd’hui, ses multiples ennemis. Le désespoir et son armée. La tiédeur et ses porte-étendards. La cavalerie des bourgeois, les lances des académiciens… « Le monde qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on en remontre pas, de ceux à qui on en fait pas accroire... Le monde de ceux qui ne croient à rien, pas même à l’athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien. Le monde de ceux qui n’ont pas de mystique. Et qui s’en vantent »[iv].

Alors, « il pense avec tendresse à ce temps où il ne sera plus »[v] et, fièrement, il entonne ce chant de guerre perdue, ses Béatitudes de terrien : « heureux ceux qui sont mort pour la terre charnelle ! Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, couchés dessus le sol à la face de Dieu ! »[vi]

Ah, Dieu… Ce bon Dieu ! Ce mon Dieu. Il aura bien fallu un tel mystère pour sustenter sa soif d’absolu (« car le surnaturel est lui-même charnel »[vii]). Et puis Notre Dame et ses tours beauceronnes. Et puis Jeannette et les âmes en souffrance. Et la Charité et la petite Espérance. Et Matthieu et son Evangile. Et puis ce cri… « Ce cri effroyable » du Christ en Croix[viii].

As-tu crié toi aussi, lieutenant Péguy ? Parce qu’il me semble en entendre l’écho quand je te lis.

Et il me semble que je pourrais te suivre, si tu levais encore ton sabre. Non pas pour le socialisme, non pas pour la chrétienté, non pour la poésie ou la théologie. Mais pour ton amour de la liberté. Je me lèverais et alors, me montrant du doigt, tu gueulerais à qui veut l’entendre : « tu les vois mes gars ? Avec ça, on va refaire 93 ! »[ix]

Mais à Villeroy, une balle t’arrêta. Et du trou qu’elle fit, ta voix s’envola :

« Paradis est plus fleuri que printemps.
Paradis est plus moissonneux qu’été.
Paradis est plus vendangeux qu’automne.
Paradis est si éternel qu’hiver…
Paradis est plus ouvert que champ de bataille…
Paradis est demeure de la Vierge.
Paradis est la dernière maison.
Paradis est le trône de justice.
Veuille seulement Dieu que route y aboutisse. »[x]

La rue de la Sorbonne s’est soudain vidée de mes rêves. Plus de petit homme barbu, ni de costume sombre. Ne restent que des sourcils froncés. Et une boutique de cahiers.


Joseph Gynt
Article publié sur Terre de Compassion, le 5 septembre 2014.





[i] Quatrains
[ii] Notre jeunesse, 1910
[iii] Péguy tel qu’on l’ignore, Jean Bastaire
[iv] Notre jeunesse, 1910
[v] Le Porche du mystère de la deuxième vertu, 1911
[vi] Eve, 1913
[vii] Ibid.
[viii] Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc, 1910
[ix] La mort du lieutenant Péguy, Jean-Pierre Rioux.
[x] Le Mystère des Saints-Innocents, 1912